La coopérative basque, a fait l’objet le 3 février 2018, d’une déclaration de presse durant laquelle le président Sauveur Urrutiaguer ainsi que le directeur général Olivier Gémin, ont évoqué, devant des journalistes de la presse locale, la stratégie de travail dans laquelle leur groupe s’est engagé.
Finie la consommation des viandes de jeunes bovins !
Durant les dernières années, on a constaté un changement incontestable dans le comportement du consommateur européen. Désormais, il renonce définitivement à acheter ou manger la viande des jeunes bovins. Derrière cette démarche, se cache surement une motivation sanitaire et environnementale. Lur Berri a fini alors par créer deux filières récentes : le groupe de grande distribution Système U et Arcadie Sud-Ouest. Plutôt que de solliciter la commercialisation de la viande bovine, la coopération, qui a fini par rejoindre l’association Bleu-Blanc-cœur, focalise aujourd’hui ses efforts sur les blondes d’aquitaine nourries aux graines de lin : une alimentation riche en oméga 3 et qui donne à la viande de plus grandes propriétés nutritionnelles. A savoir : La Coop a joué un rôle prépondérant dans l’identification des bovins depuis leur naissance jusqu’à la phase d’abattage et de vente. Le but étant de déterminer les espèces 100 % élevée, produite et commercialisée en Aquitaine.
Un investissement de taille dans la production de maïs
La coopérative Lur Berri met l’accent sur la production et la commercialisation du maïs. Cette filière est ainsi placée au cœur de ses préoccupations, puisqu’un investissement de 7 millions d’euros a été effectué dans ce secteur agricole. Cette somme a été placée dans l’usine Aïcirits afin de lui donner de meilleures capacités de stockage et de séchage. On a ainsi noté une nette évolution sur le plan de la production qui est passée de 3600 hectares en 2013 à 4200 hectares en 2014. Ces champs ont été totalement contractualisés avec la collaboration de Pioneer, l’un des plus anciens collaborateurs de Lur Berri, puisque leur partenariat date de plus de 50 ans.
Un vrai coup de pouce pour le marché du canard
L’abattoir de Came a également été touché par ces nouvelles mesures dans le domaine de l’agriculture. La coopérative s’est aussi penchée sur la production de canards, en plaçant près de 6,5 millions d’euros de fonds pour améliorer les conditions de vente. De manière plus concrète, cet investissement va permettre de développer les techniques et la technologie utilisée pour l’abattage et le découpage des canards. Ce marché, en plein essor, a connu une hausse de 2,5 % entre 2012 et 2013 pour atteindre 3,7 millions d’euros : des chiffres encourageants qui montrent l’importance et le potentiel de ce secteur agricole en Aquitaine.